Depuis le Mardi 16 février 2016, les membres de la Société Africaine de la. Physiologie et la physiopathologie tiennent le 2ème congrès de leur organisation à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Les conférences, les ateliers, les communications et symposium sont au cœur de cette plateforme.

Lors de la session 1 qui a eu pour thème générique, l’activité sportive, le Professeur Dah Cyrille a exposé sur le dopage. Se référant au code mondial de l’agence Mondiale antidopage (AMA -WADA), Le conférencier a défini le dopage comme étant la présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs dans un échantillon fourni par le sportif., (cracha, urine, sang). Il a souligné par ailleurs que le problème de dopage resté complexe sur le plan scientifique, financier, juridique, politique, sociaul etc….

Si le dopage prend ses racines au 3ème siècle avant JC lors des JO de l’antiquité, il n’a pas été suffisamment évalué au cours du développement rapide de nombreuses disciplines sportives, a-t -il dit. sur les raisons du dopage, le Professeur Dah Cyrille Serge indique qu’un sportif se dope pour améliorer ses capacités fonctionnelles et mentales afin d’augmenter le niveau de ses performances physiques et par conséquent, ses chances de victoire. Pour la sauvegarde de l’éthique sportive et le maintien de l’égalité des chances pour tous les compétiteurs, le comité International Olympique (CIO) a mis sur pied la commission médicale afin de lutter efficacement contre ce fléau. Et depuis 1968 ( date des premiers contrôles de dopage) la lutte se poursuit et sous plusieurs formes. La création des laboratoires pour la réaliser des tests, les contrôles inopinés ( hors compétitions) et des recherches selon le professeur Dah, sont faites pour développer des techniques antidopage afin de surmonter de nouveaux défis.  » la recherche est l’un des critères d’accréditation exigés par l’AMA et aussi, un outil essentiel pour les laboratoires de lutter efficacement contre les techniques de dopages actuelles et futures. Malgré toutes ces mesures, des difficultés subsistent, a déploré le conférencier, avant de toucher les différents freins que sont les plans scientifique (hormones – précurseurs – facteurs de régulation, récepteur) et juridique avec notamment des procès et des failles dans la procédure.Le continent africain qui a un seul laboratoire certifié (Johannesburg- Afrique du Sud) n’est malheureusement pas épargné. Pour preuve, certains athlètes Kényans ont été récemment contrôles positifs(trois athlètes suspendus quatre ans).

Source : Le Journal du Sport

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